Je suis souvent consultée pour lire et libérer des mémoires trans-générationnelles. Bien souvent, ces mémoires bloquantes sont liées à des secrets de famille.
La lecture des mémoires permet au consultant de mieux comprendre l’origine de ses schémas internes, l’origine de ses difficultés récurrentes. Ici, je ne vais pas détailler le processus de libération de ces mémoires. J’ai envie ici de vous partager ce que je rencontre parfois et qui peut paraître étonnant.
Le refus de l’ancêtre
Parfois l’ancêtre refuse de délivrer la clé, le secret du malaise familial. Il refuse non pas parce qu’il est « méchant » ou indifférent ou encore en colère. Bien souvent, le refus vient de sa propre difficulté à se pardonner, mais également de la peur qu’il ressent pour ses descendants et pour le mal que cela pourrait causer à la famille « vivante ».
Comment faire alors quand il refuse l’accès à la mémoire ? Là encore, je ne vais pas détailler tout le protocole utilisé. Cependant, il est une chose qui chaque fois permet d’avancer et de libérer à la fois l’ancêtre (voir tout l’arbre au-dessus du consultant) mais également la personne qui consulte (et qui vient pour cela).
La clé pour libérer
Cette clé, c’est de lui envoyer tout notre amour. En effet, l’âme du défunt a besoin de savoir qu’on lui porte de l’amour, même si c’est un parent très lointain dans l’arbre que l’on ne connaît pas. Quand c’est le cas, il est demandé à la personne de se poser dans son cœur et de l’ouvrir à cet ancêtre inconnu, de le remercier pour toutes les épreuves qu’il a vécues, pour toutes les expériences passées qui ont permis à la famille, aux descendants de se construire et d’être qui ils sont aujourd’hui. Je me permets également d’expliquer que libérer la mémoire va permettre au consultant « descendant » de pouvoir se détacher du poids qu’elle fait porter et de vivre mieux ensuite sa vie. Ce qui se passe ensuite est magique : nous ressentons que les portes s’ouvrent. L’arbre généalogique littéralement se nettoie sous mes yeux. La personne qui consulte se sent souvent allégée et l’ancêtre nous envoie un flot de gratitude aimante très puissant.
Le consultant peut ensuite, lorsqu’il sera au calme chez lui, faire brûler une bougie pour honorer cet ancêtre. Ou simplement, il pourra penser à elle ou lui et le remercier.
Dans d’autres situations, la mémoire ne peut être libérée car c’est le consultant lui-même qui n’est pas prêt à libérer, qui ressent trop de tristesse, de colère. Un travail préalable sur ses propres blessures sera alors nécessaire.