
Bonjour à tous
Ces derniers temps j’ai commencé à relire l’ouvrage de Barbara Ann Brennan « Le pouvoir bénéfique des mains ».Je l’avais lu en 2018 avant de découvrir que j’étais moi-même guérisseuse.
Dès les premières pages, je suis fascinée par son savoir théorique et expérientiel immense. Cette femme, à l’intuition développée peut-être à son maximum pour un être humain est de plus détentrice de plusieurs diplômes de sciences physiques, a été conseillère en psychologie à la NASA et d’autres compétences tout aussi impressionnantes. Elle a créé une école de guérison aux États-Unis, dont on sort certifiée après 4 ans de formation extrêmement sérieuse et poussée.
J’ai envie ici de vous partager un passage du début de l’ouvrage, qui explique parfaitement cette conviction que j’ai depuis bien longtemps à propos de la maladie et de la guérison.
Il est essentiel de tenir compte de la signification profonde de sa maladie. On doit se demander : que signifie-t-elle pour moi ? Quel enseignement dois-je en tirer?Peut-être est-elle simplement un message envoyé par le corps signifiant : « Minute !…Quelque chose ne va pas. Tu n’es pas à l’écoute de la totalité de ton moi.Tu es en train d’en ignorer certains aspects très importants pour toi. De quoi s’agit-il ? » La genèse d’une maladie doit être recherchée de cette manière, soit sur le plan psychologique ou intuitif, soit sur le plan de la compréhension ou en étudiant une altération peut-être inconsciente de l’état général. La santé exige plus de travail sur soi qu’avaler mécaniquement des pilules prescrites par le médecin.(…)
(…) Heyoan (le guide médecin de Barbara Ann Brennan) demande : « Où réside le malaise de ton corps, de ta vie ? Depuis quand t’en es-tu rendu compte ? Que te signifie-t-il ? Qu’as-tu fait pour y remédier ? » Si vous répondez honnêtement à ces questions, vous découvrirez à quel point négligez le meilleur outil dont vous disposez pour conserver votre santé, votre bonheur et votre sagesse. Tout malaise ressenti dans votre corps ou dans votre vie est un message indiquant que vous avez dévié de votre véritable moi.(…)
Parallèlement à cet ouvrage, je redécouvre les premières pages de l’ouvrage de Myriam Brousse (Votre corps a une mémoire), sur l’enthousiasme d’une amie à qui je l’ai prêté. La première page de son récit commence par « J’étais mourante … »
Elle raconte qu’à 40 ans on lui diagnostique un cancer des ovaires (comme sa mère et sa grand-mère mortes au même âge ! De quoi interroger!) et qu’elle n’en a plus que pour un an à peine à vivre. On lui retire tout l’appareil génital. Elle se sent désespérée et en rage d’être « foudroyée par cette chose que je ne maîtrisais pas ». Et puis un matin, au pied de son lit, elle découvre un homme tibétain qui a été envoyé à son chevet par une amie. Il lui demande : « Est-ce que tu veux vivre et guérir ? » Elle avait si mal qu’elle avait seulement envie que ça s’arrête. Et puis elle a pensé à sa fille qu’elle voulait voir grandir. Alors elle a répondu oui. Cet homme lui a alors répondu : « Très bien, alors je vais t’aider mais à trois conditions : D’abord tu essaies de revenir dans la vie en en trouvant le sens. Ensuite, tu fais tout ce que je te dis. Et enfin, quand tu iras bien, tu transmettras ce que tu as appris. »
Et c’est ce qu’elle a fait et continue de faire, presque 30 ans plus tard. Elle a créé une méthode et une école pour libérer ces fameuses « mémoires cellulaires ».
Tous les jours, pendant plusieurs semaines, il est revenu la voir. Et toujours il lui demandais « Veux tu guérir et vivre ? » Parfois, elle a répondu non tellement elle vivait des choses difficiles. Alors il repartait. Mais la plupart du temps elle a dit oui.
Ces deux ouvrages qui m’ont passionnée m’ont transmis cette conviction que tout mal (toute maladie) ou malaise dans sa vie est dû à une non-écoute de son corps et de son Être profond. En corrélation avec cela, j’ai acquis la conviction que pour guérir, il fallait le vouloir vraiment. Mais pas seulement. Pour guérir et retrouver une santé stable, il faut retrouver l’envie et surtout la joie de vivre. Pour cela, il faut y trouver du sens, sa perception personnelle du sens de sa vie. Enfin, le corps est capable de tout, y compris de se guérir par lui-même. Mais pour cela, nous devons l’écouter et chercher l’origine de nos malaises. Il faut donc s’y atteler vraiment, avec courage et ne pas attendre le médicament miracle, la personne miracle, la technique miracle. Myriam Brousse a « travaillé » avec cet homme-médecine tibétain pendant de nombreuses semaines, tous les jours. B.A. Brennan explique qu’elle voit ses patients chaque semaine pour qu’une amélioration soit visible et stable.
J’insiste beaucoup sur ces points car je ne peux que constater que la plupart des personnes que je rencontre attendent le remède miracle, la personne miraculeuse qui va les sauver, en une seule séance !
Mais cela n’existe pas ! Je le maintiens. Comme le rappelait un post sur un réseau social récemment, si tu fais des abdominaux une fois par an, tu ne verras aucun résultat, c’est une certitude. Si tu prends un seul comprimé de ton traitement, idem. Cela ne fonctionnera pas.
La seule personne miraculeuse qui peut vous sauver, c’est vous-même si vous le décidez vraiment et que vous y mettez votre intention du cœur. Mais cela prend du temps.
B.A. Brennan explique également que bien souvent, quand la douleur survient, plutôt que de l’écouter, nous prenons un anti-douleur pour l’oublier et qu’elle disparaisse au plus vite. M. Brousse la rejoint aussi sur ce point. Elle a dû traverser sa douleur avec le moins de morphine possible pour l’écouter et apprendre ce qu’elle avait à lui transmettre des mémoires inscrites en elle.
Alors, non, ce n’est pas un voyage qui fait envie. Non, ce n’est pas confortable, c’est même parfois insupportable… Et pourtant que voulons-nous vraiment ? Vivre en pleine santé le plus longtemps possible, ou faire partie des « tamalous » jusqu’à la fin de sa vie?