Gaïa se présente à moi avec l’apparence d’une mésange bleue et jaune. Elle me parle des migrations d’oiseaux, de leur faible poids. Physiquement, on peut croire qu’ils ne sont pas très puissants, et pourtant, ils arrivent, malgré les courants contraires à atteindre leur destination finale. Souvent même, ils se servent des courants contraires pour continuer leur voyage vers leur destination finale.
Cette métaphore est là pour nous faire prendre conscience que ce qui nous irrite, nous agace en nous, et autour de nous, ce qui nous fait peur, ce qui nous attriste, c’est une immense ressource pour aller plus loin sur notre chemin. C’est en rebondissant sur ces courants contraires que nous atteindrons notre objectif. Elle me parle de ces enfants de Gaïa, de nous les humains, de l’éveil des consciences, de ce qui manque à certains, à beaucoup. Cette conscience du lien, de ce fait que nous sommes tous reliés les uns avec les autres, mais également reliés avec la nature, avec les éléments.
“Ces enfants-là le savent dans leur tête, mais leur coeur reste sourd. Leur corps reste sourd. L’éveil de la tête ne suffit pas. Il faut le faire descendre dans le coeur et dans le corps. pour cela les éléments vont les ébranler. Parfois cela ne suffit pas. tant qu’ils ne sont pas touchés dans leur coeur et leur chair, cela ne suffit pas. La fenêtre sur le monde que vous appelez télé est tellement fragmentaire et lacunaire, mensongère… Les événements qui se déroulent trop loin d’eux ne les atteignent pas dans leur coeur et leur chair. C’est pourquoi parfois, nous choisissons de “frapper”, non pas pour punir, mais pour ouvrir le coeur, les yeux, les corps. C’est quand vous êtes touchés dans votre chair, dans votre coeur que vous ouvrez enfin les yeux sur la réalité du monde, de l’Univers, sur la réalité de votre Être, de qui vous êtes: un Être relié à tous les autres et à tout l’Univers. C’est à la fois pour cela que les catastrophes naturelles (comme vous les appelez) arrivent. Mais elles sont aussi la conséquence. Tout est relié. Tout est sous forme de cycle, de cercle. Il n’y a pas de début ni de fin. Il n’y a pas de déclencheur, il n’y a pas de conséquence. Stopper le cycle infernal passe par le coeur, par l’Amour et la conscience du Tout et des uns reliés au Tout. La conscience du Tout.“