
« Au commencement était le verbe… »
Nous connaissons tous cette citation, extraite du prologue de l’Évangile selon Jean… Ma connaissance s’arrête là, car je ne saisis pas tout le sens de ce prologue.
Aujourd’hui, j’ai juste envie de vous parler de l’énergie des mots, et de ce qu’ils provoquent en nous au niveau cellulaire. C’est à l’occasion d’un soin que j’ai pu prendre la mesure de cette importance d’utiliser certaines formulations plutôt que d’autres.
En effet, lors de cette séance, je pu entrer en contact avec une croyance profonde de la personne, autour de laquelle elle avait construit tout son système stratégique de défense contre les les aléas de la vie. Cette croyance était « Rien n’est sûr ». Ce que je percevais dans ces mots pour cette personne, c’était que dans la Vie, on ne peut être sûr de rien, que rien ne dure et qu’on ne sait jamais ce qui va nous tomber dessus. Or, ces trois phrases avaient une connotation plutôt négative dans son corps et dans ses émotions. Tout son corps était à chaque instant en hyper vigilance prêt à fuir ou à combattre selon les circonstances. Cela signifiait aussi que son corps physique et mental ne connaissait pas le repos, ni la paix intérieure… puisque « rien n’est sûr ».
La guidance lors du soin proposa alors de transformer le message en « Tout est possible ». Et en le prononçant, je ressentis une détente profonde soudaine dans tout mon corps. Le « Tout est possible » ouvre des espaces, des horizons qui peuvent être joyeux. Il ne ferme pas l’espace intérieur et ne l’enferme pas dans un cercle sans fin de malheurs probables. Ces mots « Tout est possible » ouvre des portes, des fenêtres sur des aventures possiblement merveilleuses et heureuses.
J’avais bien évidemment déjà pu expérimenté pour moi-même la puissance des mots. C’était alors une occasion de partager cela avec la personne qui consultait et de le remettre au cœur de mes propres pensées. On a tendance (enfin moi j’ai tendance) à oublier de faire attention aux mots que j’emploie. Les discours intérieurs que nous nous adressons, nos jugements, nos critiques sont facteurs de santé ou de mal-être, voire de maladies.
Nous connaissons tous ces posts sur les réseaux sociaux qui nous proposent différentes phrases pour transformer nos paroles quand nous nous adressons à un enfant par exemple. Et bien, cette gymnastique est tout à fait intéressante à faire avec nous-même, d’abord et avant tout.
Ainsi le « je n’y arrive pas » pourrait devenir « je suis en progrès vers cet objectif ».
Le « je suis nul.le » peut devenir « je vis une difficulté mais j’apprends ».
Il n’est pas toujours facile de trouver le positif d’un discours négatif que l’on se tient depuis longtemps, mais ça vaut vraiment le coup d’essayer.
Croire que « Tout est possible » est beaucoup plus enthousiasmant que de se dire que « Rien n’est sûr ». Vous ne pensez pas ?