
La lune
Elle me montre l’image d’une cascade, une grande chute d’eau. Les énergies qui arrivent sur la Terre sont semblables à cette cascade. Pour mieux vivre cette entrée énergétique puissante, il vaut mieux se mettre dans l’état d’esprit du kayakiste qui suit la chute d’eau avec exaltation.
Se laisser purifier, emplir, puis laisser s’écouler ces énergies. Le processus est rapide, fort, puissant ; aussi puissant que cette cascade. L’esprit humain ne peut pas tout comprendre. Si tu cherches à comprendre, tu retiens. Or les eaux d’une cascade ne peuvent être retenues. Elles s’écoulent en continu. Elles emportent avec elles, tous les débris, tout ce qui est mort et ne sert plus.
L’intensité de ces énergies va croissant. Cela peut être inconfortable. L’image du kayak est celle de la stabilité à partir du bassin. Pour mieux le vivre, restez bien stable dans le bassin, gardez votre assiette, votre équilibre (elle me montre le niveau à bulle en équilibre).
Ici, je comprends qu’elle parle d’ancrage mais pas seulement. Pour éprouver l’intensité moi-même, je remarque à quel point l’ancrage peut s’avérer difficile. Gardez sa présence, son attention dans son corps, dans son ventre est réellement aidant pour faire face au flot incessant de pensées contradictoires et chaotiques.
Cela sera assez difficile sur un plan énergétique dans les jours à venir.
Comprenez que si vous vous mettez sous la cascade, comme sous la douche, votre tête sera martelée beaucoup trop fort.
Je comprends là que si on se laisse emporter par les pensées du mental, les douleurs physiques, les mémoires émotionnelles et tout se qui se manifestera à l’occasion de ces énergies, ce sera vraiment très inconfortable et peut-être douloureux.
Il y a vraiment à rester en équilibre dans son bassin pour pouvoir chuter dans les eaux de la cascade avec joie et exaltation. C’est comme un saut dans le vide.
La Terre
Elle me montre des pieds marchant dans les feuilles mortes en forêt. Ecoute le bruit des feuilles d’automne qui craquent sous tes pieds dans la forêt. Lève le nez en l’air et sens les odeurs de la forêt, de la nature qui t’entoure. Mets de la conscience dans tes pas, dans tes jambes quand tu marches en forêt. Les humains sont semblables à des véhicules sans roues, en lévitation au-dessus du sol. Souvenez-vous que vous avez deux jambes, deux pieds. Souvenez-vous que ce sont vos racines. Souvenez-vous que vous êtes des terriens. Souvenez-vous que vous êtes mes enfants, que vous n’avez pas d’ailes et qu’une tête sans corps n’a pas de consistance. Nombreux vous êtes à être des têtes sans corps. L’arbre lui-même est conscient de ses racines, de son tronc, de ses branches et de ses feuilles. Même sa tête perchée dans les étoiles a conscience de ses racines qui le nourrissent. Revenez à plus de conscience de vos racines terrestres, terriennes. Vous êtes ici, aujourd’hui, maintenant. C’est votre choix d’être ici, maintenant. Alors, revenez à vous, ici et maintenant. Je vous y accueille, toujours avec amour. Les arbres vous accueillent, toujours avec amour.
Un corps sans tête n’a pas non plus d’avenir. La mise en mouvement, le mouvement initial de vos actions part du cœur, le centre de l’âme. Reliez les deux, tête et corps, dans votre centre cœur.