
Quand tous nos repères s’envolent, quand nous ne trouvons plus de sens à ce que nous vivons, ni à ce qui se passe en nous, il est tentant de se raccrocher à des cases, catégories et étiquettes. C’est tout aussi vrai quand on commence à entrer dans les mondes de la spiritualité où tout est tellement au-delà des concepts habituels humains. Dans un premier temps, nous ressentons le besoin de poser des mots.
Puis, nous prenons conscience que parfois, il n’existe pas de mots pour décrire ou juste nommer ce que nous vivons. Nous prenons conscience qu’ils sont réducteurs de notre réalité. Mais il nous est demandé dans ce monde de la 3D, de décrire, d’expliquer… Alors, nous posons des mots, créons des cases, des catégories, des étiquettes. Ce ne serait pas grave s’il n’y avait pas ensuite, récupération de tout ça par notre ego. e danger est alors de s’identifier dans un premier temps,puis de se séparer à nouveau, pour pouvoir rentrer dans ces cases.
Car chaque étiquette, ou catégorie posée sur une personne la sépare de nous. Nous nous séparons les autres, et parfois nous allons jusqu’à l’affrontement parce que nous n’appartenons pas aux mêmes “cases”. Cela génère et accroit nos sentiments de supériorité et d’infériorité. Et tout cela, c’est le grand jeu de l’égo. Alors, si nous commencions à sortir de nos “prés carrés” cet automne?